Projets informatiques: plus d'investissements mais aussi plus de risques en 2011

Publié le 25/02/2011 14:43 | Mis à jour le 18/07/2022 19:07

Différentes études, dont celle du cabinet KS&AR, mandaté par IBM (1) révèlent que la vraie révolution sur le marché dans les investissements des entreprises en matière d’IT réside dans le choix de plus en plus massif (80% des entreprises) de s’orienter vers le modèle SAAS. Tandis que la dernière étude Gartner (2) auprès de DSI du privé et du secteur public classe le Cloud en tête des priorités technologiques pour 2011.

Freins internes et malveillance humaine Mais de multiples freins organisationnels demeurent dans la mise en place de structures de type cloud dans les entreprises, et surtout le concept masque des réalités très diverses. Résultat, de plus en plus d’entreprises ont tendance à économiser les coûts de maintenance des projets et préfèrent investir dans l’optimisation des infrastructures afin de réduire la gestion de l’existant. Autre facteur clef à prendre en compte dans tout projet, la fraude ou malveillance humaine. Et ce d’autant plus que le milieu de la sous traitance est sujet à un fort turn over où l’informaticien est seul maître à bord de son programme. En outre, les récentes affaires de menaces sur les données personnelles enregistrées via des réseaux sociaux comme Facebook sont à souligner. Le bilan 2010 du cybercrime de Sophos révèle que 67% des personnes interrogées avaient reçu du spam contre 57% en 2009 mais surtout les malwares sont en forte progression 40% de personnes interrogées déclarent en avoir été victimes : elles n’étaient respectivement «que» 36% en décembre 2009 et 21% en avril 2009. La relation contractuelle client/prestataire : clef de référence de tout projet Enfin, ultime écueil et non des moindres, le suivi du contrat initial n’est pas assuré dans 90 % des cas, or ces recommandations de référence sont stratégiques dans un contexte où le projet n’évolue jamais comme cela était initialement prévu. Le recours au contentieux et l’arsenal juridique qui se met alors en place, qu’il s’agisse de suspension des paiements ou de demandes de dommages et intérêts, sont à la fois coûteux et contre productifs, alors que l’exemple anglo saxon de recours à une négociation amiable serait plus judicieux et pertinent en préservant généralement la continuité des projets et la réputation des parties prenantes.

« La clef d’une signature de contrat réside aujourd’hui autant dans le mode de distribution du logiciel que dans sa valeur intrinsèque » Eric Taillard, vice président d’IBM France pour les PME et les partenaires

Une solution simple pourrait éviter l’échec : le contrat, outil d’anticipation et de désamorçage en cas de conflits lors de la réalisation du projet, qui est LA clef de référence de tout projet. Il permet ainsi une meilleure collaboration client/prestataire, en validant des points clefs comme un transfert de compétences assuré en sortie de projet et une bonne compréhension des besoins du client. (1) Etude du cabinet KS&AE, mandaté par IBM, auprès de 2100 organisations de taille moyenne dans le monde (2) Etude du Gartner auprès de 2014 DSI répartis sur 50 pays et représentant 160 milliards de dépenses IT Pour en savoir plus : Consultez les conseils clés de la gestion de projet informatique