Le soutien du conjoint d’entrepreneur, un facteur clé de succès

Nous connaissons tous l’adage : « Derrière chaque grand homme, se cache une femme ». De nombreux hommes politiques ont bénéficié du soutien sans égal de leurs femmes. Certaines sont devenues célèbres à leur tour : Michelle Obama, Hilary Clinton, Bernadette Chirac, …

Mais qu’en est-il des entrepreneurs ?

Xavier Niel, Stéphane Treppoz, Fany Péchiodat : nous pouvons tous citer quelques noms d’entrepreneurs connus en France et à l’étranger. Pourtant, connaît-on le nom de leurs conjoint(e)s ?

Trop souvent dans l’ombre, ils ont pourtant une grande part de responsabilité dans la réussite de ces derniers. 20% des entrepreneurs ont bénéficié d’appui en termes de conseil, d’information, de soutien logistique ou financier de la part de leur conjoint.* Certains ont même décidé de se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise en couple.

Car les entrepreneurs sont des passionnés, ils vont vouloir partager leurs activités, leurs succès, leurs défaites avec leur entourage, et surtout avec la personne qui partage leur vie. Le conjoint de l’entrepreneur(e) devra donc faire preuve de patience, d’écoute et parfois même participer au développement de l’activité.

Nous avions déjà évoqué le soutien de l’entourage pour les entrepreneurs avec le recours à la love money, lumière cette fois-ci sur cette personne clé dans le succès de l’entreprise.

Conjoints d’entrepreneurs : Un soutien avant tout psychologique et émotionnel

Le conjoint d’entrepreneur crée bien souvent un sas de « décompression » et l’aide à mettre en place une frontière entre l’univers « business » et l’univers « famille ».

Quelques conseils à suivre :

• Intéressez-vous à son projet : Votre conjoint doit sentir que vous êtes à ses cotés et que vous croyez en lui/elle.
• Être à l’écoute : Tout n’est pas rose dans la vie de l’entrepreneur… Loin de là. Le besoin de se confier sur ses problèmes, ses craintes se fera sentir. Prouvé comme très bénéfique, nous pouvons citer les « pillow talks », conversations sur l’oreiller pour faire le point sur la journée passée et ses problématiques.
• Avoir un rôle de stabilisateur : l’entrepreneur a souvent un tempérament de fonceur, et part parfois dans tous les sens. Vous devez l’aider à rester concentrer et à structurer sa pensée pour ne pas oublier son objectif premier.

Mais aussi instrumental : soyez prêt(e) à mettre « la main à la patte »

En plus du soutien « émotionnel » que vous pouvez apporter à votre conjoint(e) entrepreneur, vous pouvez également lui offrir votre aide pour certaines tâches administratives. Si cette aide est non régulière et bénévole, pas besoin d’avoir un statut dans l’entreprise, ce qui vous permettra de continuer votre propre activité professionnelle à côté. Vous pouvez être amené(e) également à l’accompagner lors d’événements ou de déjeuners d’affaire.

Bien sûr il existe d’autres types de soutiens, afin de réduire sa charge de travail, surtout à la maison : prise en charge des tâches ménagères, éducation des enfants, … Mais attention, instaurez des limites et sachez refuser si votre conjoint vous en demande trop. Il est important de garder en tête vos propres objectifs personnels et de carrière.

Découvrez le témoignage d’Hélène Bonhomme, femme d’entrepreneur qui promulgue quelques conseils pour accompagner au mieux son conjoint au quotidien dont nous nous sommes inspirés pour cet article.

Être le conjoint d’un(e) entrepreneur(e) n’a pas que des mauvais côtés. Cette situation peut vous offrir exaltation, flexibilité, rencontres, enthousiasme, ….

Le soutien que vous pouvez offrir est indispensable pour le développement de son activité, mais il ne faut pas oublier de profiter et de vivre votre propre vie afin de garder un équilibre.

* Sources : http://www.cci-paris-idf.fr/sites/default/files/idf/pdf/documents/cci_parisidf_infographie_createurs-entreprise-franciliens.pdf http://femmes3000cotedazur.blogspirit.com/archive/2013/05/02/le-role-du-soutien-du-conjoint-dans-l-aventure-entrepreneuri.html https://www.cairn.info/revue-de-l-entrepreneuriat-2012-4-page-37.htm